L’école Sénégalaise : De l’intérêt corporatif à l’intérêt supérieur de la nation
Mes chers compatriotes
Il y’a environ trois millénaires le sage Confucius inventa le respect de la hiérarchie, une doctrine qui permettrait aux peuples d’être gouvernés à leurs avantages et aux chefs des peuples de régner pour le bonheur de leurs administrés; socle sur lequel toutes les armées du monde ont puisé leur esprit qui subordonne chaque membre au plus que lui gradé. Partant de la famille qui se subordonnait au père jusqu’au prince à qui se soumettait le peuple, afin qu’il gouverne pour le bien être et la sécurité de ses administrés. Un peuple policé qui aurait un tel chef pétri des même valeurs ferait ses devoirs comme les bâtisseurs de cathédrale de Jules Romain qui se levaient de bon matin et chantaient à l’idée de travailler. Ce respect de la hiérarchie a pour soubassement primordial, nécessaire et pourtant bien suffisant, l’éducation; pour l’achèvement de laquelle en conséquence doit essentiellement s’atteler tout chef élu pour réaliser son bonheur et celui de son peuple au lieu d’apprendre Machiavel ou Spinoza dans le but de dominer ou de dompter ses compatriotes. Est-ce à dire que tout élu peut redimensionner son peuple ? Et de quelle éducation parlons-nous ? Quand nous voyons dans notre pauvre pays Le cynisme et la malhonnêteté des enseignants qui régressent diaboliquement nos étudiants sans être privés de leurs salaires. Peut-on d’avantage supporter la faillite des instituteurs et la forfaiture des universitaires qui s’émulent à rançonner notre état en des revendications simplement corporatives qui réclament un réajustement de grade au lieu d’y accéder par le mérite fondé sur des publications, des découvertes et des titres universitaires. Réclamations stupides qui exigent l’évacuation sanitaire au lieu de penser et proposer une plateforme de réformes médicales qui permettraient à tout le peuple de se soigner dans notre propre pays. Etant fondé que les éléments d’un peuple sont égaux en droits et en devoirs. ‘‘Le songe’’ de Sully Prudhomme, dés l’école primaire nous rappelle cette réalité qui fait que Nul ne peut se vanter d’être supérieur aux autres. Agissant au détriment de l’intérêt supérieur de la nation exprimé à travers notre jeunesse, cette graine que nul n’a le droit de pourrir ; nos enseignants, savent-il seulement ce qu’est l’obligation du devoir philosophique de solidarité qui consiste à transmettre le savoir reçu aux futures générations pour pas mettre en péril la connaissance ? Mais où est donc aujourd’hui ce suc qui faisait l’esprit des maitres d’antan ? Mes biens chers compatriotes. Aux grands maux sont appliqués de grands remèdes. Si cette année universitaire doit être blanche; luttons pour qu’elle soit la dernière dans l’histoire du Sénégal à l’être. Pour ce faire, Il est très impérieux que l’état soutenu par les patriotes sévisse et applique quelque formule pour mettre nos enseignants à l’apprentissage de la vertu et du bons sens, qui assujettissent au sacerdoce plutôt qu’à Nanon le frivole. Les patriotes ne peuvent plus les observer ruiner sans aucune conscience ni aucune conséquence les fondements de l’école et transformer notre nation en une peuplade qu’ils condamnent à se river dangereusement à la chanson à la danse et à la lutte. Tous ensemble, combattons pour régler ce mal pernicieux si nous voulons changer de vie.
Patriotiquement vôtre
Papa Amadou Ndiaye
Changer de vie 3