La réélection de Sassou-Nguesso contestée en France par le Parti socialiste
La réélection de Denis Sassou-Nguesso est contestée par le Parti socialiste français. La formation du président Hollande la juge « non crédible » et appelle l’Union africaine et l’Union européenne à se saisir du sujet. De son côté, l’Elysée n’a pas officiellement réagi.
Cette réélection, le PS la juge « non crédible », car elle a été annoncée, estime-t-il, par une commission électorale notoirement partiale. La formation du président Hollande critique l’ensemble du processus électoral, dénonçant à la fois l’absence de transparence, les coupures de communications avec l’extérieur du pays imposées par le pouvoir, ainsi que l’agression dont ont été victimes trois journalistes après leur entretien avec un candidat de l’opposition.
François Hollande ne donnera donc pas son sentiment dans l’immédiat. L’information est confirmée à l’Elysée: le président veut attendre la fin du processus et l’examen des recours pour réagir, mais sa position sur le sujet, le président l’avait laissé entrevoir dès mardi. Ce jour-là, le Quai d’Orsay avait dénoncé le « contexte préoccupant » dans lequel s’est déroulée cette élection.
En réaction à ces prises de position du PS, le Parti congolais du travail (PCT) au pouvoir au Congo se dit ‘surpris » et dénonce un acharnement. Pour Michel Ngakala, membre du bureau politique du PCT, le PS confond les époques et ne veut pas contribuer à la construction d’une démocratie apaisée au Congo.
Pour lire le communiqué « République du Congo : le Parti socialiste dénonce l’absence de transparence de l’élection présidentielle » publié par le secrétaire national à l’International, immigration et co-développement, Maurice Braud,