Les laobés arrivent, kou diok dânu !!!!!
Qui ne connait pas ces dames à l’allure nonchalente, à la peau khéssalisée, sans oublier leurs incontournables chutes de reins à faire oublier son sermon au plus endurci des Ayatollah! Les laobés sont des femmes porte-bonheur et coquines dans l’antichambre de la vie conjugale dit-on. Avoir une laobé comme voisine, copine ou même femme est une aubaine dans notre croyance socio-culturelle où les avoir est signe de richesse, pouvoir et prospérité. Dans certaine contrées, voler le pagne d’une laobé est signe de bonne récolte, de même en faire l’homonyme de son enfant si la femme est sujette aux fausses couches. Mais l’aspect le plus extravagant des laobés est leur leumbeul d’enfer et leur arsenal de séduction (thiourây, gongo, fér, dialdiali) dont elles seules ont le secret. Ces filles de malaw sont d’excellentes epouses et de vraies séductrices dans leur foyer, au grand bonheur de leur mari. C’est pour cela que certaines femmes se rapprochent d’elles pour mieux ferrer leur mari et être irrésistibles à leurs yeux. Les béthio,les dial diali et les thiourayes gongo sont les trucs et astuces pour aggrémenter une nuit d’enfer, pour se voir attribuer le lendemain, le « thîabi keurgui ». La clameur publique clame haut et fort qu’avoir une coépouse laobé équi-vaut à prendre sa fuite sans prendre son reste car les laobés sont de vraies jongués. Vivent les laobés!!
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