ZIGUINCHOR: Malick Gakou demande à l’Etat de donner 1% de son budget au Ministère des Sports pour la construction d’infrastructures
«On ne peut pas faire du sport sans infrastructures l’Etat doit donner 1% de son budget au Ministère des Sports pour en construire constructio »
L’ancien Ministre des Sports s’est exprimé en marge d’une invitation qui lui avait été adressée par son frère et ami El Hadji Samba Gakou, Directeur des Etablissements Tabafor. Une invitation à la finale de la zone 1A Odcav de Ziguinchor édition 2015 dont Mr El Hadji Samba Gakou en est l’illustre parrain. Malick Gakou demande à l’Etat sénégalais de donner 1% de son budget au Ministère des Sports. Pour l’ancien Ministre des Sports, la gestion du pays est male.
Entouré d’une forte délégation Malick Gakou n’est pas allé du dos de la cuillère, pour dire ce qu’il pense des infrastructures et de la gestion actuelle du pays.
« Il faut les développer il faut respecter les engagements de l’Etat du Sénégal, à donner 1% du budget du Sénégal pour permettre au Ministère des sports à réaliser certaines infrastructures nécessaires afin que la pratique du football puisse être développée au Sénégal » a tonné Mr Malick Gakou.
« Pour que la jeunesse sénégalaise puisse compétir parce qu’elle est combative, a du talent. Il faut que l’Etat leur donne le moyen d’exprimer ses talents en Afrique et dans le monde » a-t-il accentué.
Il est par ailleurs revenu sur la gestion du pays qu’il juge très mal. « Le pays va mal, le Sénégal doit assurer les bases de son développement économique social ». Malick Gakou laisse entendre que nous devons tout faire pour permettre au Sénégal demain d’assurer les bases d’une économie solidaire d’un développement durable à croissance double. Pour permettre au peuple sénégalais de pouvoir sentir les bases et les fruits d’une croissance économique » peste t-il.
Il suggère qu’il faut changer tous les paradigmes d’une base économique et sociale, développer l’agriculture, profiter de tous les atouts d’autres pays pour amorcer le développement économique à la hauteur de l’ambition que nous portons.
Ibrahima Mamina Goudiaby