ALIOU CISSÉ AURA UN RÔLE CAPITAL À JOUER SUR LES CONDITIONS DE JEU (AMARA TRAORÉ)

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Aliou Cissé, le sélectionneur national aura « un rôle capital » pour persuader les joueurs à faire abstraction des difficiles conditions de jeu du stade Mahamasina d’Antananarivo où aura lieu, ce vendredi, la rencontre entre l’équipe du Sénégal et celle de Madagascar.
« L’entraîneur national sait quel rôle il doit jouer pour
pousser ses joueurs à faire abstraction de ces conditions difficiles qui sont le lot sur plusieurs terrains africains », a dit l’ancien sélectionneur
national qui a joué sur plusieurs terrains d’Afrique.

Amara Traoré rappelle à ce sujet sa grave blessure lors de la saison 1995-1996 à l’occasion d’une séance d’entraînement au stade Léopold
Sédar Senghor.

« C’est une blessure qui a impacté sur ma carrière », a
expliqué l’ancien attaquant international rappelant qu’à l’époque, il jouait au FC Metz (France) et était sur les tablettes notamment de clubs anglais.

« Mais cela n’a jamais pu se faire à cause de cette blessure qui m’avait ténu éloigner des terrains pendant un an et demi », a-t-il rappelé.

Pour Amara Traoré, le sélectionneur national trouvera les mots justes pour amener sa troupe à ne pas faire attention aux conditions de jeu.
« En tant que footballeur, il avait joué sur ses terrains et ce sera à son tour de convaincre les joueurs que s’ils veulent aller à la Coupe du monde, ça doit passer par un bon résultat sur ces genres de terrain », a relevé Amara Traoré.

Le technicien sénégalais a rappelé que les Lions étaient allés chercher un résultat (1-1) lors des éliminatoires de la CAN 2002 sur un mauvais terrain à Kampala (Ouganda).
« Des exemples, j’en ai à la pelle », a rappelé Amara Traoré évoquant le match contre le Lesotho au retour de la Coupe du monde 2002.
« On revenait de la Coupe du monde et nous avons été obligés d’aller jouer dans des conditions très difficiles au Lesotho », s’est souvenu le technicien qui, à cette époque était l’adjoint d’Abdoulaye Sarr sur le banc de touche.
« Si on veut gagner en Afrique et faire des résultats, le footballeur professionnel n’a pas le choix et doit se mettre en tête que la situation sera difficile à tous
les niveaux », a-t-il par ailleurs ajouté.

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