LE BUDGET 2016 S’ÉLÈVE À PLUS DE 3000 MILLIARDS DE FRANCS CFA (MÉDIA)

0
uget
Le budget 2016 qui sera soumis aux députés courant octobre s’élève à plus de 3000 milliards de francs Cfa (3022, 398 milliards), rapporte le quotidien Le Soleil dans son édition de jeudi.


Les recettes fiscales seront à hauteur de 1721 milliards de francs Cfa, les recettes fiscales, 113 milliards, les recettes exceptionnelles, 113 milliards, selon le journal, soulignant qu’il est attendu de la coopération internationale un appui de 437 milliards dont 53% de prêts concessionnels conformes à la stratégie d’endettement de l’Etat et 47% de subvention.


Le Soleil, citant le ministre le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, note que ce budget ‘’reflète les choix articulés autour de la vision du président Macky Sall tels que déclinés dans le Plan Sénégal émergent (PSE)’’.


Dans la répartition, l’Axe 1 du PSE ‘’Transformation structurelle de l’économie et croissance’’ va absorber 649 milliards soit 62% du budget d’investissement, l’axe 2 ‘’Capital humain, protection sociale et développement durable’’ se voit allouer 245 milliards soit 23,4% du budget d’investissement, l’axe 3 ‘’Gouvernance, institutions, paix et sécurité’’ absorbe plus de 123 milliards soit 11, 8%.


Selon Amadou Ba, ‘’plus de 97% des investissements publics portent la marque du PSE’’.


Le budget d’investissement est financé à 58% par des ressources internes et 42% par des ressources externes, écrit le journal.


Selon le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, ce budget 2016 ‘’réduit la dépendance par rapport à l’aide extérieur’’.


En 2000, rappelle t-il, ‘’les investissements publics au Sénégal étaient financés à hauteur de 78% par l’aide extérieure, et 22% par seulement par des ressources internes’’.


Pour Amadou Ba, le financement du budget avec des ressources extérieures est adossé à ‘’une politique d’endettement prudente, entrainant un service de la dette de 595,640 milliards de francs Cfa, soit une baisse absolue de 2,37 milliards et de 0,4% en valeur relative’’.


‘’Le ratio encours de la dette/PIB est de 53% seulement, loin du ratio de 70% fixé par l’UEMOA’’, a-t-il ajouté.


Plus de 1000 milliards (1048 milliards) seront destinés à l’investissement, ce qui selon Amadou Ba est ‘’un nouveau record historique’’, l’investissement étant en 2000 de 341 milliards.


Pour Amadou Ba, ‘’l’investissement, c’est la croissance ; la croissance, c’est la création de richesses, l’emploi et la redistribution qui permet de lutter contre la pauvreté’’.

 

About Post Author

Visited 28 times, 1 visit(s) today

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.