Aliou Cissé, coach des Lions : «On ne crachera pas sur les 3 points»
En pleine préparation de la 2ème journée des éliminatoires de la Coupe du monde, Aliou Cissé affiche la confiance. Le coach national, qui a dirigé la première séance d’entraînement des Lions à Windhoek, vise la victoire.
Coach, comment s’est passé le voyage de Paris à Windhoek ?
Cela s’est plutôt bien passé. On a quitté hier soir à 23h30 (avant-hier lundi). Quand nous sommes arrivés ici, il était 15h00. Et là on a fait notre première séance à Windhoek. Je peux dire que dans l’ensemble, cela s’est bien passé.
Le groupe n’est pas encore complet avec les absents…
Oui, effectivement, il y a des absents (Zargo Touré et Pape Alioune Ndiaye, ndlr), mais ils viendront nous rejoindre cette nuit à 5 heures du matin et demain inch Allah, nous serons au complet. On a eu quelques soucis administratifs pour les visas de certains garçons mais tout cela va rentrer dans l’ordre.
Après deux séances effectuées à Paris et ici, comment voyez-vous le groupe ?
Véritablement notre première séance s’est faite ici. Hier, on a eu des garçons qui ont joué le samedi, d’autres le dimanche. Le lundi, on n’a pas fait grandchose. C’était surtout une séance de décrassage.
Qu’est-ce que cela vous fait de revenir en Namibie après votre qualification pour le Mondial 2002 acquise ici ?
C’est des grands moments. Quand on rentre dans ce stade où on a battu la Namibie (5-0, ndlr) pour qualifier le Sénégal à sa première Coupe du monde, cela ramène de très bons souvenirs. J’espère qu’on aura de meilleurs souvenirs qu’en 2002.
Un souvenir, une anecdote sur cette rencontre de 2001 face à la Namibie ?
Il y a un truc dont je me rappelle et j’en parlais tout à l’heure avec Omar Daf. En réalité, avant chaque match, on avait l’habitude de se retrouver quelque part dans une chambre pour parler de la façon dont on allait jouer, de ce qu’on attendait des uns et des autres. Tout le monde devait donner son avis, son sentiment et tout cela. On a donné la parole à Ferdinand Coly. Au lieu de parler de stratégie (rires), il a dit que ce qu’il aimait par-dessus tout c’est les attaquants qui défendaient, les attaquants qui taclaient (rires). Tout le monde s’est levé pour lui dire «va t’asseoir, toi tu n’as plus rien à dire. On ne te parle pas de cela». Ce sont de bons souvenirs.
Qu’attendez-vous de vos joueurs pour l’important match de ce samedi ?
Qu’ils soient eux-mêmes tout simplement. Qu’ils jouent à leur meilleur niveau. On est en équipe nationale, on ne se voit pas tout le temps, on a trois, quatre, cinq jours pour préparer ce match. Ce que je leur demande, c’est de jouer. Aujourd’hui, je pense que l’adversaire du Sénégal reste le Sénégal, même si on a énormément de respect pour cette équipe namibienne que l’on connaît. C’est à mes garçons de jouer à leur niveau et je ne m’inquiète pas pour cela.
Vous dites connaître le jeu des Namibiens…
Bien sûr qu’on a un aperçu, mais ce qui est important aujourd’hui, c’est ce que les garçons vont faire. C’est eux qui sont responsables du jeu. C’est eux qui sont capables d’amener plus de qualité dans le jeu. Ils sont tout simplement responsables de leurs gestes techniques. Nous sommes là pour les préparer, mais les acteurs c’est eux.
Une victoire serait de bon augure…
Nous sommes venus ici pour faire le meilleur résultat possible. On ne crachera pas sur les trois points. Cela c’est sûr.
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