Samuel Sarr après le verdict de la Cour suprême : “ Nous sommes déçus, nous avions cru que…”
Quand dans un royaume, il y a plus d’avantage à faire sa cour qu’à faire son devoir, tout est perdu», Montesquieu (1689-1755). En vérité, il y a de quoi se désoler de notre Démocratie et de l’Etat de Droit au Sénégal. Commettre l’injustice n’est-il pas pire que la subir ? Nous sommes déçus par ce verdict, car nous avions cru, qu’au moins, quatre (04) des recours déposés par les avocats de Karim Wade allaient être acceptés par la Cour suprême qui aurait, ainsi, sauvé la face de la Justice, mais que non. Et en réagissant ainsi, la Cour suprême nous conforte à constater l’absence de l’Etat de Droit au Sénégal”, réagit Samuel Sarr après le verdict de la Cour suprême confirmant la condamnation de Karim Wade. Rappelons que la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) a condamné à l’ancien ministre d’Etat à 6 ans ferme et à 138 milliards d’amende.
“Ayant compris que la Cour suprême a apporté une réponse politique à notre question de Droit, nous répliquerons par des réponses politiques, exactement comme elle l’a fait, pour ne pas dire, à l’aune de l’attaque… Et c’est notre fort. Qui ignore la pertinence des idées du Pds et de son Fondateur, Me Abdoulaye Wade, depuis 1974 ? En effet, « si un homme échoue à concilier la Justice et la Liberté, alors il échoue à tout »- Albert Camus (1913-1960). Et pour nous éviter cela, rompons les chaînes de consentement qui sont les vraies chaînes, et disons non à la dictature !”, rappelle le “Wadiste éternel, membre du Comité directeur et du Secrétariat national du Parti démocratique sénégalais (Pds)”.