Souleymane Diawara : «Je n’avais pas ma place en prison car je ne suis pas un voyou»

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Souleymane Diawara ne veut pas regarder dans le rétroviseur. Meme s’il garde un mauvais souvenir de son incarcération aux Baumettes du 9 avril au 26 juin derniers, pour une affaire d’extorsion de voiture de luxe, le défenseur sénégalais se reconstruit entre Aix-les-Bains et Le Havre, où il s’entretient physiquement. «Ça va très bien, confie-t-il dans L’Equipe. Je reprends du poil de la bête, comme on dit. Il faut bien se relever.»
Concentré sur le présent, l’ex-Marseillais a un objectif: «revenir encore plus fort» et «retrouver un club, de L1 de préférence». Afin d’oublier toute cette sombre histoire.
«J’ai fait ma prison. Ça ne me paraissait pas juste mais la juge en a décidé autrement, raconte-t-il dans les colonnes du quotidien sportif, alors que le dossier n’est toujours pas classé. Ça m’a évidemment énormément ennuyé vis-à-vis de ma famille, de mes proches. Je ne suis pas un voyou, je n’avais pas ma place là-bas. A l’isolement, on est tout seul dans la cellule. Après, ça va, on s’adapte. Je ne peux pas me plaindre par rapport à ceux qui purgent de longues peines. Quand j’y étais, je savais que je sortirais bientôt.»

S’il reconnaît n’avoir «pas eu de problèmes» derrière les barreaux, l’ancien Niçois regrette d’avoir été mêlé à tout ça. «C’est une histoire bidon. La prochaine fois, j’irai chez le concessionnaire, plaisante-t-il, heureux d’avoir retrouvé les siens. On se rend encore plus que la liberté n’a pas de prix. C’était une épreuve, mais bon, il y a quand même des choses plus graves que ce que j’ai vécu. Maintenant, je suis tourné vers l’avenir.» Un avenir qu’il espère donc en Ligue 1 pour, à 36 ans, terminer sa carrière sur une note plus gaie.

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