Sidy Lamine Niass : «Le pays est en crise… tout va mal»
Le président directeur général de Walfadjri a été invité de l’émission Tafsir, diffusé jeudi sur Walf Tv.
Sidy Lamine Niass s’est prononcé sur la situation actuelle du pays. «Le pays est en crise. Depuis l’indépendance jusqu’à nos jours, rien ne marche. Tous les dirigeants qui se sont succédé au pouvoir, ont failli à leur mission. Mais le pire dans tout ceci est que le pays aujourd’hui va mal, car nos dirigeants ne sont pas capables de le diriger comme il faut », a déclaré Sidy Lamine Niass.
Selon le Pdg du groupe Walfadjri, les choses n’ont pas changé et la rupture tant chantée par le régime actuel n’est pas appliquée. A cet effet, il poursuit : «Les délestages reprennent de plus belle. La stratégie de nos dirigeants n’est qu’une mesquinerie. Les gens ont faim et soif». En ce qui concerne la sortie de Dansokho, parlant de la situation du pays, Sidy Lamine estime que les partis politiques sont en crise et que les membres de Benno Bokk Yakaar n’arrivent pas à s’entendre.
«Les dirigeants politiques tels que Dansokho et Tanor sont tous dans le pouvoir, mais ils ne font que se jeter des pierres. Les situations que nous vivons sont très difficiles. Les projets du gouvernement ne sont que des pertes pour le pays. L’Etat a fait une construction d’une valeur de 60 milliards pendant la francophonie, et pourtant, cet argent pouvait servir à beaucoup de choses. Les projets de cette francophonie sont des projets pour le vent», ajoute-t-il.«Récemment au Fouta, Farba Ngom, le griot du président a distribué une forte somme d’argent et pourtant cet argent pouvait servir à quelque chose, mais tel n’est pas le cas.
La démocratie est devenue une monarchie pire encore, un système tribal. Ceux qui gouvernent ne sont là que pour leur propre intérêt. Tous les jours on nous parle de milliards qu’on ne voit jamais. On est en régime de dictature, chose qui n’est pas normale dans ce pays.
Tant que cette dictature ne disparaît pas, rien ne marchera et le pays va sombrer dans un naufrage. Ce qui ce passe au Moyen Orient concernant les barils qui brûlaient, peuvent un jour nous arriver» avertit Sidy lamine. «Je croyais que si on doit intégrer nos militaires au Yémen, on doit le faire démocratiquement. Le pays peut jouer un rôle dans le monde» finit-il par lancer…