L’URAPEZ invite l’Etat et les enseignants à un sursaut national devant l’impasse des négociations
«Nous invitons les deux protagonistes à un sursaut national devant l’impasse des négociations et le risque accru d’une année blanche synonyme d’hypothèque sur l’avenir des enfants, nos enfants » a introduit Mr Ousmane Diémé président de l’union régionale des associations des parents d’élèves de Ziguinchor (URAPEZ). C’est lors d’un face à face avec la presse ce jeudi 30 avril 2014.
L’URAPEZ invite les enseignants à mettre en avant l’avenir des enfants et appelle le CUSEMS et le Grand Cadre à éviter que leur combat légitime pour plus de justice sociale à l’égard des enseignants, ne se fasse, au dépend des droits aussi légitimes des enfants qui leur sont confiés, et de la défense de l’école publique pour laquelle ils prétendent lutter.
» Il est certain que sauver l’année scolaire ne signifie pas sauver l’école publique, mais en sacrifiant l’une, l’on creuse une tombe pour l’autre»a indiqué Mr Alpha Barry SG de la structure.
Mr Ousmane Diémé soutient que le CUSEMS et le Grand Cadre devraient se rendre compte, qu’à l’heure actuelle, la bataille pour l’augmentation des indemnités de logement pour plus de justice sociale est encore devant nous, et aura plus de chance de réussite, si l’on en évite de sacrifier l’année scolaire en cours.
Mr Ousmane Diémé soutient que le CUSEMS et le Grand Cadre devraient se rendre compte, qu’à l’heure actuelle, la bataille pour l’augmentation des indemnités de logement pour plus de justice sociale est encore devant nous, et aura plus de chance de réussite, si l’on en évite de sacrifier l’année scolaire en cours.
Laisse entendre Mr Barry que pour eux, ce sont d’abord les enfants qui sont les premières victimes de ce bras de fer et les parents viennent ensuite.
Toutefois, ils continuent de lancer un appel à tous les enseignants à faire montre de sensibilité et de responsabilité pour l’intérêt des élèves qui sont nos enfants. C’est un cri du cœur.
«Cette longue grève des enseignants a fini de secouer sérieusement le deuxième trimestre avec ses 19 jours de boycott des cours, elle est entrain d’affecter dangereusement le dernier trimestre au bout duquel vont se tenir les différents examens de fin d’année » a insisté Mr Ousmane Diémé.
Ibrahima Mamina Goudiaby
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