Idrissa Seck :  » ce nain dont le calibre de la tête est disproportionnel au reste du corps qui se prend au sérieux  » (Moise rampino)

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Ignorance est mère de tous les maux.’’ – François Rabelais.

Au crépuscule de sa carrière politique, l’ancien premier ministre a décidé de se mettre sous la peau d’un opposant babillard. Il ne rate la moindre occasion pour s’en prendre, avec son venin fade, à ses anciens bienfaiteurs sans qui il ne serait qu’un soliste dans les nuits nuptiales. Avec sa langue qui ne cesse de se délier, telle une diarrhée profuse, l’on serait tenté de croire que cette posture- est celle qui lui colle le mieux. Certains de ses pourfendeurs attestent qu’il l’a hérité, d’autres certifient que c’est un acquis inné. Dans tous les cas, force est de constater qu’il use de sa langue bien pendue pour tenter d’embarquer, comme les sophistes dans la Grèce antique, les plus crédules. Au sommet de son art, il n’hésite pas à abuser de la parole de Dieu pour jouer le rôle d’un messie ou plus tôt d’un faux messie tant toutes les prédictions qu’il a faites sont tombées, les unes après les autres, sur ses larmes de crocodile qu’il ne cesse de déverser sur les plateaux de télévision.

Son rêve d’être le quatrième président appartenant aux calendes grecques, il caresse alors l’illusion d’en être le cinquième. Mais un problème de taille se pose, Monsieur n’a pas un appareil politique qui lui permet de satisfaire cette obsession. Sa formation politique, à l’image d’un produit en fin de cycle, est entrain de mourir de sa belle mort. Un parti qui régresse d’élections en élections et qui ne fait plus rêver. Rewmi, que d’aucuns qualifient d’un regroupement régionaliste, se retrouve malgré les jactances de son leader dans l’impossibilité de s’imposer en dehors de la commune de Thiès. Lieu où sa popularité s’effrite en raison de son mode de gestion basé sur la délégation du pouvoir.

En effet, Monsieur ne trouve rien de mieux que de s’attribuer par le biais de ses hommes de main des hectares de terrain. Actes qui lui permettent en retour de s’en laver les mains laissant toujours ses adjoints s’attirer les foudres de la presse et de la population locale. Profitant, toujours dans l’ombre, des retombées de ses cessions domaniales pour supporter son lourd train de vie. De telle sorte que son gendre ne rate jamais l’occasion de faire l’actualité avec son arrogance dévastatrice empreinte de cynisme envers le bas peuple. Au moment où le pauvre père de famille Sénégalais peine à avoir un repas par jour, Abdoulaye, c’est son nom, pour avoir les mannequins à ses pieds, se livre à des séances photos les unes plus insultant que les autres. Mais il ne fait qu’imiter son modèle qui a pris goût aux galipettes au point de voir son ancienne notaire rappeler à sa dernière colistière son sinistre passé à l’hôtel Saint James.

Au moins cela nous permet de cerner la personnalité de ce nain, dont le calibre de la tête est disproportionnel au reste du corps, qui se prend trop au sérieux. En se faisant passer pour un surdoué, Monsieur n’a pas hésité à inclure dans son CV des parchemins qui, dans la réalité, ne sont rien d’autre que des attestations de participation à des séminaires. Monsieur peine à sortir ses véritables diplômes pour faire taire les folles rumeurs qui font croire qu’à part le Bac, Monsieur n’a pas su couronner ses études supérieures. De Princeton à l’institut d’études politiques de Paris, le constat est le même, le nom d’Idrissa Seck ne figure pas dans les fichiers de ces établissements qu’il a cités comme étant les lieux où il a acquis la connaissance. Il y va même de la crédibilité de ces universités vu que le savoir de cet imposteur prête sérieusement à équivoque.

Sa dernière divagation ne fait qu’exacerber ce doute. En faisant référence à la reconstruction de la famille libérale, mot qu’il prononce sans en comprendre la quintessence, il a jugé utile d’envoyer à la retraite politique le Président Wade. Ignorant sans doute que l’un des précurseurs du libéralisme, le frère libéral Franklin Roosevelt, a présidé les destinées des Etats Unis pendant 13 ans sur une chaise roulante. Ce brillant avocat, pourtant handicapé moteur, a permis aux Etats Unis de sortir la tête haute de la grande dépression de 1929. C’est lui qui mit en œuvre la politique dite du New deal.

Politique qui permit de faire face aux conséquences désastreuses du capitalisme qui sévissait dans les années 1920-1930. Pour remédier aux chômages massifs, il impulsa alors de grands travaux d’infrastructures qui permissent de mieux distribuer les revenus et d’accroitre naturellement la propension à la consommation. C’est donc vous dire qu’un Etat ne se gère pas par les muscles mais par la tête. A plus forte raison un parti politique qui est plus minuscule. De plus, on a vu depuis l’arrivée de ce jeune sumo sous nos cieux comment le tissu socio-économique s’est désagrégé.

Je n’irai pas jusqu’à comparer le Président Wade au Président Roosevelt, même si sur le plan intellectuel ils sont assimilables. A titre de rappel, même pour ses besoins les plus élémentaires il fallait l’assistance de sa femme Eleanor Roosevelt. Le Président Wade qui a parcouru dernièrement, en l’espace de deux semaines, le tour du Sénégal s’est tenu debout durant tout le trajet comme pour dire : n’est pas Homme qui veut. Surement pour rappeler aussi qu’il n’a rien à envier physiquement aux laudateurs-nés qui ont raté leur vocation initiale. Cela étant dit, le Président Wade restera tant qu’il le voudra et tant que nous en ressentirons la nécessité le Secrétaire Général du PDS. N’en déplaise aux rageux qui ont leur avenir politique derrière eux et qui le trouvent comme un obstacle pour atteindre leur objectif utopique.

Moïse RAMPINO

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