Diagnostic participatif communautaire: Plus d’une trentaine d’acteurs formés à Gossas

Gossas: Plusieurs acteurs de diverses catégories viennent de suivre à Gossas, au centre de formation professionnelle, une formation sur le « Diagnostic participatif communautaire ». C’était au cours dun atelier de trois (3) jours, du lundi 3 au mercredi 5 mars derniers.
Il s’agissait selon Mme Nafi Diouf, responsable apprentissage dans le projet: Formation professionnelle et d’insertion (PFPI), « d’acteurs qui tournent autour de l’école pour qu’ensemble, ils puissent s’imprégner des problèmes qu’ils vivent, qu’est-ce qui ne va pas à l’école et quelles sont les activités à mener pour résoudre ces problèmes-là. Mais également quels sont les responsables à impliquer ».
Ainsi, a souligné Mme Nafi Diouf, « pendant ces deux jours, nous avons convenu ensemble d’un plan d’action qui nous a permis de déterminer pour l’année scolaire de cette année en cours, les activités à mener et à quelle période faire ».
Tout cela souligne Mme Diouf, « entre dans le cadre des activités du projet, par rapport à ces cibles qui sont surtout les jeunes des centres de formation professionnelle et technique pour un objectif de 150 jeunes à former en apprentissage dans les unités de production pour cette année, dans la région de Fatick. D’ailleurs nous avons atteint voire même dépassé cet objectif puisqu’on est à 550 jeunes déjà formés et accompagnés. Ils ont même reçu leurs attestations également ».
Par rapport aux attentes, la responsable apprentissage du projet: Formation professionnelle et d’insertion (PFPI), souhaite selon elle, « un accompagnement du centre de formation professionnelle de Gossas pour les appuyer à pouvoir atteindre les objectifs du projet qui est destiné aux jeunes des centres de formation professionnelle, les jeunes des collèges, ceux des universités, particulièrement les ISEM et les ISEP, également les jeunes qui sont dans l’apprentissage, qui sont dans les unités de production et les Daaras que nous accompagnons à travers des formations et à la suite de ces formations-là, il y a un accompagnement qui est fait ».
D’ailleurs a-t-elle souligné, « pour ceux qui sont dans l’apprentissage, l’accompagnement est fait à travers des kits. Par exemple, les jeunes déterminent quelles activités ils veulent faire et en fonction de ça, on leur achète ce dont ils ont besoin et on les accompagne. Également, il y a un suivi qui est fait pour voir comment se passent les activités ».
Il y a également les élèves qui sont dans les établissements de formation professionnelle et les collèges, pour qui des modules leur sont proposés et après cela, des activités leur sont proposées pour les mettre en pratique dans les classes. Des modules qui sont entre autres le développement personnel, la communication, la culture numérique, l’aptitude et l’attitude au travail. En tout cas, tout ce qui gravite autour de l’entrepreneuriat pour permettre aux jeunes et même à l’enfant dès le bas âge de comprendre les enjeux, ce qui les attend par rapport à l’entrepreneuriat. Donc, c’est avec la détermination et la motivation de tout un chacun (élèves, enseignants et autres acteurs) qui a été en bandoulière lors de l’atelier qui a aussi permis une appropriation du projet dont la première phase va couvrir la periode de 2023 à 2028 couvrant l’ensemble des régions exceptées celles de Diourbel, de Kédougou et de Tambacounda.
Mohamadou SAGNE