Demain le Sénégal, un pays émergent, par et pour le peuple ! (Abdourahmane NDIAYE)

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Notre chère patrie le Sénégal, pays en voie de développement, pour ne pas dire sous-développé, a besoin de tous ses fils et de toutes ses filles, face aux multiples défis pour faire partie et demeurer dans le concert des nations émergentes du 21e siècle. Les sénégalais et sénégalaises, sans distinction aucune, dans le respect mutuel doublé de fraternité agissante et franche, la générosité constante et continue dans l’effort quotidien, la tolérance, l’acceptation des différences et diversités variées mais combien complémentaires, l’honnêteté et la rigueur, la justice et l’équipe, avec un sens élevé et réel de la primauté de l’intérêt national sur celui individuel ou personnel ; n’ont-ils pas l’obligation, le devoir de se tenir debout comme un seul Homme, comme nous y appelle notre hymne national « Épaules contre Épaules », pour travailler ensemble, la main dans la main, chacun apportant sa pierre à l’édification d’une Nation prospère, respectueuse, et respectée ?
Au prix de sacrifices individuels et collectifs, des pays dépourvus de ressources naturelles classiques, ont réussi le pari du développement grâce a l’imagination fertile et créative et à la solidarité d’hommes et de femmes, convaincus que leur apport, si minime soit-il, est le socle de leur progrès. L’on nous a appris en mathématiques «qu’une somme d’infiniment petits peut être infiniment grande ». Il n’y donc pas d’effort vain pour la mère patrie.
Des pays ont atteint l’autosuffisance alimentaire en cultivant dans le désert, d’autres ont poussé la mer pour ériger des cites ultra-modernes, objet de toutes les admirations et convoitises… Cela est bien à notre portée ! Il y’a certes des préalables, des conditions nécessaires mais, peut-être pas suffisantes.
Nos gouvernants ou ceux qui y aspirent, à tous les échelons administratifs, se doivent d’être des modèles de compétence et de vertus cardinales pour eux d’abord et pour la Jeunesse, et non de simples spécialistes en politique politicienne souvent guidés par la gestion de leur carrière ou avoirs au mépris des règles, procédures, obligations et coutumes sensées régir leurs actes de tous les jours. Chaque Enfant de notre pays doit compter, se sentir concerné, impliqué et avoir son mot à dire. Ce qui appelle évidemment, un engagement personnel, une responsabilité individuelle et un intérêt manifeste pour la chose publique ou communautaire en lieu et place des critiques acerbes, partisanes et peu constructives dans les salons feutrés, entre amis ou par media interposés.
Les leaders d’opinions et autres intellectuels ont un rôle important à jouer pour l’émergence d’une nouvelle classe politique vertueuse et consciente, en phase avec les exigences d’un monde moderne devenu aujourd’hui un village planétaire. La concurrence et l’adversité positives ainsi que la diversité complémentaire, peuvent être des éléments à la fois fédérateurs et catalyseurs. Les sénégalais et sénégalaises, quelle que soit leur appartenance, leur conviction ou leur statut social doivent pouvoir taire les querelles personnelles ou partisanes et s’unir autour de l’essentiel dans l’intérêt supérieur de la Nation. Même si « au commencement était le verbe », c’est par le travail, des actes bien réfléchis et soigneusement menés que l’on construit une Grande Nation.
Le Sénégal, a besoin d’un État fort et crédible, dans et en dehors de ses frontières, dirigé par des Hommes d’État et non des « Hommes-État », respectueux des valeurs républicaines et qui s’abreuvent a la source de nos vraies valeurs traditionnelles de « Jomm », « Kersa », « Ngor », « Kolere »… Cet État qui garantit l’égalité et l’équité a tous ses fils et filles, en s’appuyant sur les principes de transparence, de solidarité, de respect réciproque et de collégialité avec des institutions stables, fortes, respectables, crédibles et adéquates ; en mesure de prendre en charge les aspirations profondes et légitimes, de même que les idéaux de chaque compatriote, et surtout, de redonner espoir à la Jeunesse dans un monde tumultueux et plein d’incertitudes.
Si gouverner c’est prévoir, il faut alors une vision stratégique et une ambition nationale pour atteindre l’objectif de développement, mais aussi, un minimum de règles et procédures à suivre, un code de conduite applicable à tous et partout. Notre cher pays le Sénégal dispose de ressources humaines capables de jeter les bases de son développement durable. Unissons-nous, acceptons nos limites, nos faiblesses et reconnaissons à chacun ses mérites, compétences et prérogatives.
Qu’Allah dans sa grâce et sa miséricorde infinies nous soutienne et nous guide vers la paix, la stabilité, la prospérité et la concorde nationale.

Abdourahmane NDIAYE
Administrateur du Rassemblement pour le Peuple (RP)

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