Affaire Pape Alé NIANG: Après son sit-in, la presse sénégalaise et la société civile marchent ce vendredi 18 novembre

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Des dizaines de professionnels des médias, membres de la société civile, défenseurs des Droits de l’Homme se sont donné rendez-vous ce mercredi 16 novembre pour un sit-in. La libération du journaliste Pape Alé Niang et rien d’autre était la condition sine qua none des acteurs présents à cette mobilisation pour arrêter la mobilisation dans les prochains jours. Une marche est prévue à cet effet, ce vendredi 18 novembre à 15 heures à Dakar, renseigne Senego.
Présent à la maison de la presse pour ce sit-in, le Coordonnateur du mouvement citoyen « Y en a marre », Aliou Sané, s’est dit concerné car étant à la base lui-même journaliste. « Je me suis senti concerné car je suis à la base journaliste. Quand le patron du journal Le Quotidien, Madiambal Diagne, était arrêté à l’époque, on a demandé sa libération, il est de notre devoir de faire pareille pour le cas du brillant journaliste d’investigation Pape Alé Niang. Au-delà de Pape Alé Niang, il s’agit d’une lutte pour la démocratie et la liberté de la presse. »
Pour Sadibou Marone du bureau régional de Reporters sans frontières (RSF), « la place de Pape Alé Niang n’est pas en prison. Le Bureau de RSF travaille avec les organisations de presse au Sénégal pour la libération de notre confrère. »
Le célèbre avocat droit-de-l’Hommiste, Me Assane Dioma Ndiaye, a salué la mobilisation et l’esprit de solidarité des journalistes depuis l’arrestation de leur confrère Pape Alé Niang. « En 2011, j’étais là pour défendre et innocenter Abdou Latif Coulibaly pour les faits similaires puisque j’étais son avocat. Et, aujourd’hui, on ne peut pas laisser Pape Alé Niang aux mains de ces gens-là. Il a fait son travail de journaliste. Nous devons féliciter aujourd’hui Pape Alé qui sort de vrais dossiers. Il a contribué à l’accession au pouvoir de l’actuel régime. Même en Gambie, il a contribué à la chute de Yahya Jammeh grâce à ses chroniques et enquêtes. Il est dans la vérité et respecte la déontologie de sa profession. »
Les récentes agressions des cameramen ont été évoquées et dénoncées par les acteurs de la presse. Suffisant pour l’Association Nationale des Cameramen Professionnels du Sénégal (ANCPS), d’interpeller le ministre de l’Intérieur pour le respect et l’intégrité physique de leurs membres.

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