Affaire Bassirou Faye : Le Procureur requiert le non-lieu en faveur de Tombong Oualy

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Tombong Oualy, le policier, principal suspect du meurtre de l’étudiant Bassirou Faye, survenu le 14 août 2014, pourrait bientôt humer l’air de la liberté. Selon nos sources, le Doyen des juges, Mahawa Sémou Diouf, a estimé qu’il n’a pas de charges contre lui justifiant son renvoi devant une juridiction de jugement. Le magistrat instructeur a ainsi envoyé le dossier au parquet pour son avis avant qu’il ne clôture le dossier.

Selon nos sources, dans son réquisitoire définitif, le Procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye, se dit favorable à un non-lieu en faveur du policier, dès lors qu’aucune charge n’a pu être retenue contre lui.

Entendu dans le fond du dossier le 11 novembre dernier, Tombong Oualy avait catégoriquement nié le meurtre qui lui est reproché. Le policier avait juré n’avoir jamais vu le défunt. Il avait donné au magistrat instructeur les preuves qu’il était bien loin du pavillon au moment où Bassirou Faye a été atteint par balle.

Tombong Oualy, expliquait qu’il ne s’était rendu au campus que parce qu’il y a été appelé en renfort par ses supérieurs. Il a tenu à démentir les propos qui lui ont été attribués selon lesquels il aurait proféré des menaces de faire tomber des têtes s’il n’était pas libéré. Le policier s’était présenté comme un bouc émissaire, soutenant qu’il ne comprenait pas pourquoi il a été accusé pour un meurtre qu’il n’a pas commis.

Lors de sa conférence de presse, le 15 octobre dernier, le Procureur de la République révélait que Bassirou Faye a été tué avec une balle de 9 mm, mais que l’arme du crime ne faisait pas partie des 25 répertoriées et distribuées par la police nationale au moment d’envoyer ses éléments sur le théâtre des affrontement au campus de l’Université cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad).

«Le présumé suspect ne devait pas être sur les lieux encore moins être armé. Le rapport balistique a permis de découvrir que la balle a été tirée par une arme qui ne fait pas partie des munitions répertoriées par la police », avait confié Serigne Bassirou Guèye

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