Adoption de système climatique et d’élevage, thème d’un atelier organisé par ISRA

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agriculture

En partenariat avec l’union européenne et la FAO, l’ISRA a organisé un atelier international de formation suivi d’un projet animal présidé par le Dr Massata Niang au nom du ministre de l’agriculture et de l’équipement rural.

La cérémonie officielle a été présidée par Dr Massata Niang représentant du ministre de l’élevage et de l’équipement. Selon le Dr Massata Niang, «l’élevage est un facteur de développement en Afrique de l’Ouest, le sous-secteur de l’élevage revêt une importance capitale dans les économies agricoles de nos pays en raison de son poids économique, sociale et même religieux. Cependant, les résultats tardent encore à répondre aux attentes en raison des multiples contraintes parmi lesquelles les changements climatiques».

Ainsi, sur le plan social, le réchauffement planétaire introduit un facteur supplémentaire d’inégalité et de disparité entre les différentes zones géographiques du globe. Les populations des pays les plus pauvres du monde sont les plus vulnérables face aux effets du changement climatique, alors qu’elles sont les moins responsables, d’après les recherches évaluées dans ce domaine.

En effet, face à cette situation d’une telle ampleur, la question qui se pose avec pertinence est comment réduire les émissions de gaz à effet de serre du secteur agricole dans son sens global et comment adapter les systèmes d’élevage aux changements climatiques et c’est là l’objet de cet atelier.

En guise de solutions, certains s’aventurent déjà en prônant la réduction de la consommation de viande, de lait et de produits laitiers car selon eux leurs productions sont de grosses émettrices de gaz à effet de serre .Mais pour d’autres, la solution est de développer une véritable agriculture durable et paysanne en mettant en place de pratiques agricoles qui réduisent les émissions de GES et permettent un gain financier et environnemental global (qualité de l’eau, biodiversité ,etc.), en minimisant au mieux l’impact sur la productivité.

Au terme de ce débat, le représentant du ministre de l’agriculture et de l’équipement M.Massata Seck a rassuré les participants que les autorités du Sénégal attachent un intérêt tout particulier aux travaux dont l’application pourrait avoir un impact significatif sur la mise en œuvre du Plan Sénégal Emergent, puis il a adressé des remerciements et félicitations aux initiateurs de cette importante rencontre et à tous ceux qui ont contribué à sa mise en œuvre.

Aissata TALL (Stagiaire)

 

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