Accusé d’«expropriation forcée de terrains» à Niague : le fondateur de l’Institut Mozdahir Chérif Mouhammad Aly Aïdara dénonce la mauvaise foi des détracteurs

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Chérif Mouhammad Aly Aïdara dispose d’une ONG dont il est fondateur. « Cette structure intervient à 100% dans le social depuis 2000. Et, nous avons, non seulement un agrément, mais nous avons un accord de siège avec l’Etat du Sénégal ».

Face à la presse,  ce mercredi à leur siège à Fann, le guide chiite a déploré le fait que l’Institut Mozdahir International (I.M.I) ait été,  une fois de plus, accusé de tentative «d’expropriation forcée» par une organisation dénommée collectif des attributaires et propriétaires de Niague, avance le président de l’institut. Et, c’est «par souci de transparence et par respect à l’opinion publique », que la personne morale de l’organisation a cru devoir jouir de son droit de réponse pour, dit-elle, rétablir la vérité et apporter des éclaircissements.

Le président de Mozdahir a fait remarquer que c’est conformément à sa vocation d’organisation non gouvernementale ayant pour but de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations du Sénégal, notamment dans le domaine de l’éducation, de la santé et du développement intégral, que l’idée de l’érection d’un centre socio- éducatif à Tivaouane-Peulh a germé dans son esprit.

La phase de la réflexion dépassée, a relevé le Chérif, survint celle de la réalisation. C’est ainsi que dans le cadre de la réalisation du projet, indique le président, la structure a sollicité et a obtenu de l’Etat du Sénégal un bail sur un terrain d’une superficie de 47 ha 95 a 04 ca portant le titre foncier No 6814. Disposer d’un bail est une chose, pouvoir en jouir en est une autre. Une telle réalité a amené les dirigeants de Mozdahir à s’entourer de toutes les garanties juridiques nécessaires. « Pour pouvoir jouir de ce droit au bail et conformément à la réglementation en vigueur, l’Institut Mozdahir International a effectué toutes les démarches nécessaires en vue de se procurer des pièces administratives nécessaires en la matière », a souligné Mouhammad Aly Aïdara.

En plus du bail délivré par la commission de Contrôle des Opérations domaniales « nous avons pu disposer des états de droits réels et de l’autorisation de construire». Un tel état de fait fera dire au Président de l’Institut, que toutes les procédures réglementaires en matière foncière ont été suivies et peuvent être attestées par des documents en bonne et due forme.  Ce n’est donc pas, selon lui, le caractère légal et légitime de ses actions sur le site qui peuvent lui être dénié.

Ainsi, le chérif a gagné le procès intenté par ses « accusateurs de spoliation, revendeurs de terrains » qui s’entêtaient à conduire le dossier au tribunal. « La justice sénégalaise m’a donné raison hier, mardi », a-t-il confié aux journalistes.

Poursuivant son propos, le Président de l’Institut Mozdahir International précisera que son organisation n’a pas une vocation commerciale et n’est  pas le bras armé des prédateurs fonciers prompts à vendre les terrains d’autrui dans des conditions illégales.

Le guide de la communauté chiite au Sénégal, a fait état d’une vocation sociale qui l’a amené à mettre en œuvre, sur l’ensemble du territoire national, des actions multiformes et porteuses de progrès. Ainsi, le Chérif a levé un coin du voile sur les perspectives de son institut : « Aussi ambitieux qu’il soit, le projet d’érection d’un complexe socio- éducatif, appelé à survivre aux dirigeants de Mozdahir, n’est qu’une goutte d’eau dans la mer du point de vue des ambitions qu’il envisage de réaliser pour apporter sa contribution au développement du Sénégal.»

L’Institut Mozdahir International a également un accord de siège avec la Guinée Bissau, un agrément en Côte- d’Ivoire…

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