Biennale de l’art africain contemporain Dakar’2024: La tunisienne Ikram Ben Brahim éveille la pratique visuelle par l’art à Fatick

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Fatick: En marge de la biennale de l’art africain contemporain, la tunisienne, Ikram Ben Brahim a établi ses quartiers à Fatick. Elle a choisi d’exposer ses œuvres au Centre culturel régional de Fatick et une partie au Centre culturel à Dakar
Ikram Ben Brahim, à travers ses tableaux éveille ainsi la pratique visuelle par l’art. Et, « Éveille-toi » est l’intitulé d’une pratique visuelle et sonore faisant référence selon elle, « à la trame africaine composée de symboles, des traits et des motifs africains qui ont des significations profondes permettant de communiquer des idées, des connaissances, des images et des messages sur la communauté, l’individu et l’identité africaine
« .
En sommes souligne-t-elle, « la vi-lisibilité d’un langage visuel qui permet de se connecter avec le passé et de transmettre des histoires dans un esprit dit contemporain à travers le croisement des disciplines artistiques ». Un langage qui peut transcender les frontières culturelles et créer des jeux du regard et de l’espace entre l’ici et l’ailleurs, le réel et le virtuel, afin d’inviter le public à vivre l’instant présent pour éveiller l’espace de sa conscience et ouvrir le chemin de la liberté.
Par ailleurs, l’artiste tunisienne fait comprendre que, « suite à la thématique: L’éveil, Le sillage, proposée dans le cadre de la 15ème édition de la biennale de Dakar, cette pratique artistique sera l’invitation à imaginer la trame africaine à travers une écriture visuelle qui ouvre la voie à une multitude d’interprétations et de réflexions. Une sorte d’écriture qui crée des connexions avec le spectateur pour éduquer son regard et le sensibiliser à la richesse de l’héritage africain ».
Ainsi, « Éveille-toi » peut favoriser une prise de conscience pour éveiller nos pensées endormies autour de notre culture africaine et voir la réalité autrement et différemment.
La tunisienne a donc choisi de matérialiser tout ce concept en images artistiques exposées au centre culturel régional de Fatick.
Dans la foulée, l’artiste tunisienne Ikram Ben Brahim a animé.une conférence au centre culturel régional sur le thème: « L’intelligence artificielle et la création artistique contemporaine: Nouvelles perspectives ». Une conférence qui a été présentée devant cent cinquante (150) élèves des classes de terminale qui ont eu l’occasion de découvrir les possibilités infinies offertes par l’intelligence artificielle (IA) actuellement, ainsi que son impact sur le processus de création artistique. Cette conférence a été suivie par un exercice pratique en utilisant un logiciel de l’intelligence artificielle.
Dans son agenda, Ikram Ben Brahim a, toujours en marge de la biennale de Dak’Art 2024 sous le thème « L’Éveil, le sillage », animé un atelier d’arts plastiques à l’école élémentaire de Tellayargouye. Un village de la commune de Niakhar (région de Fatick) et où cent (100) enfants ont suivi la présentation sous le thème « Voyage ». Une activité, souligne-t-elle, « qui est particulière du fait que c’est la première fois que ces enfants touchent la couleur et la matière dans une séance de dessin. Un atelier qui vise à inviter les enfants à voyager dans leurs imaginaires, afin d’éveiller et réveiller leurs pensées ».

Ikram Ben Brahim,

« Fatick, une ville entre tradition et modernité« 

Dans ses heures perdues, Ikram Ben Brahim a pu visiter la ville de Fatick. « A deux reprises oui. D’abord en 2022 lors de mon premier séjour en marge de la biennale de Dak’Art et cette année 2024 où j’ai encore fait un tour de cette ville qui fait référence à une architecture qui s’articule entre la tradition et la modernité. Mais aussi à une histoire d’un passé et d’un présent qui nous invite à découvrir sa pure africanité en couleurs variées ».
La tunisienne Ikram Ben Brahim dit avoir selon elle, « apprécié les scènes de vie quotidienne des populations surtout au marché central et la simplicité de la vie à travers des regards souriants ». Pour dire que, « du tissu wax aux épices présentées, j’ai vécu un voyage en couleurs plein de symboles qui ont des significations profondes. J’ai retenu aussi le calme de cette belle ville typique où j’ai vécu des moments de méditation à travers les mosquées en vert et en blanc ».
Pour Ikram Ben Brahim « prendre la moto et se promener dans la ville est une expérience inoubliable permettant de vivre le temps présent, celui du maintenant car la vie est maintenant et le maintenant est la vie. Ô mon Afrique, Tu brilles par ta diversité des cultures dans un esprit de paix et d’unité et de cela je suis fière ».

M. SAGNE
 

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