Projet d’appui à la résilience sociale et économique (Parsem). « L’objectif général c’est de consolider le développement local durable », selon Abdoulaye Seck, chargé du projet à ACCES.
Initié par l’association d’actions concertées pour l’entraide et la solidarité(ACCES), le projet d’appui à la résilience sociale et économique des ménages (PARSEM) intervient dans les communes de Yéne, Diass, Sindia, Popenguine-Ndayane et Malicounda pour une durée de trois ans (de mai 2023 à mars 2026).
Le chargé du projet PARSEM à ACCES à d’abord rappelé que la zone du projet est devenue stratégique dans l’aménagement du territoire à l’échelle nationale à la faveur des grands projets structurants de l’Etat du Sénégal. A côté des projets privés ont été installés notamment des cimenteries, des industries extractives, agrobusiness et promoteurs immobiliers. « Ceci engendre des impacts négatifs sur les écosystèmes, l’agriculture familiale et l’environnement et les ressources naturelles déjà dégradées du fait de l’action anthropique et des changements climatiques », a soutenu M. Abdoulaye Seck qui note alors un bouleversement social de la zone. Sur le plan économique, certes des problèmes ont été constatées çà et là mais cette zone dispose d’un important potentiel socio-économique à savoir les exploitations familiales dans les domaines de l’agriculture, l »arboriculture, l’élevage et autres activités génératrices de revenus. Selon M.Seck à également relevé la capacité de résilience des populations locales de la zone. En référence de ce qui précéde, a-t-il ajouté, ACCES a décidé de mettre en œuvre ce projet PARSEM « qui résulte d’une large concertation avec les populations, les autorités locales et les partenaires techniques. Le chargé du projet a fait noter que les bénéficiaires directs du projet sont au nombre de 20045 personnes tandis que les bénéficiaires indirects tournent autour de 160.000. Aussi.a-t-il précise que les femmes membres des groupements de promotion féminine sont les groupes cibles du projet et elles sont au nombre de 3280 femmes. Dans le même sillage, il a signalé que le deuxième groupe cible porté sur les 600 producteurs chefs d’exploitation agricoles familiales. Cependant, M.Seck à tenu à signaler qu’avec le projet appuyé par HEKS, l’agroecologie et l’agroforesterie n’ont pas été retenues comme des composantes au début en 2005. Mais, a-t-il poursuivi, c’est au cours des dernières années que les aspects liés à l’agroforesterie et à la sécurisation foncière ont été pris en compte dans le projet.
Le troisième groupe cible est constitué de 250 élus et acteurs locaux des communes de la zone du projet. Et le quatrième groupe cible est composé d’une part, des populations des 6 villages et 25 hameaux de la convention locale GRN de la zone de Diorgui estimées à 8960 habitants et d’autre part, il y a les 11 villages limitrophes de la forêt classée de Bandia estimées à 6350 habitants. Le chargé du projet PARSEM a également indiqué qu’ACCES dans le cadre de son intervention travaille avec les collectivités territoriales, les autorités administratives et met à contribution les services Techniques, les institutions de recherche. « ACCES est membre de certains réseaux et plateformes à l’échelle nationale et a déjà des relations de partenariat et de collaboration avec certains intervenants dans la zone (projets, Ong) qu’elle va maintenir dans le cadre du présent projet ». Selon Abdoulaye Seck, il s’agit entre autres d’une part d’enfants Pronat, AgriBio Services qui sont des partenaires de MISEREOR, de la DYTAES et l’entente pour la coordination et le suivi de l’agriculture biologique (ECOSAB) et d’autre part, il y a ADT-GERT, Enda GRAIM, GRAIF….Mettant l’accent sur les objectifs du projet, notre interlocuteur a rappelé que l’objectif général du projet est de » renforcer les capacités d’adaptation et de résilience des populations de la zone d’intervention en vue de consolider le développement local durable ».
Oumar Ngatty Ba