La sagesse du poète et essayiste Amadou Lamine Sall
« Notre développement commence par la culture et finit par la culture. Il n’y a pas de pays sous-développé, il n’y a que des hommes et des femmes sous-développés »
Le poète sénégalais Amadou Lamine Sall a reçu l’un des prix littéraires les plus prestigieux d’Afrique : le prix Tchicaya U Tam’si.
Considérant le Québec comme une seconde patrie, le défenseur des droits de la personne est de passage dans la Belle Province à l’occasion du Festival international de la poésie de Trois-Rivières.
Nous en profitons pour parler avec lui de l’amour qu’il porte à sa mère, de celui qu’il porte à son pays et, évidemment, de sa dévotion pour la poésie.
«J’ai dit souvent que je n’ai aucun mérite d’être un poète. J’étais déjà poète dans le ventre de ma mère. C’est elle qui m’a tout appris. […] On ne devrait pas dire bonjour aux femmes, on devrait leur dire pardon, parce qu’elles ont tellement fait pour le monde. […] Elles sont tout; sans elles, il n’y a pas de monde. »
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Une citation de
Amadou Lamine Sall
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Quelques-uns de ses ouvrages :
• Mante des aurores, Poème, 1979. Réédition 1984, les NEAS, Dakar.
• Comme un iceberg en flammes, Poème, 1982, les NEAS, Dakar. Second Prix international de Poésie Claude Sernet Rodez, France.
• Locataire du néant, Poème, 1989, les NEAS, Dakar. Cité au palmarès du Prix Noma 1990, en Allemagne.
• Kamandalu, Poésies, 1990 les NEAS, Dakar.
• Anthologie des poètes du Sénégal, avec la préface de Léopold Sédar Senghor, Paris, le Cherche Midi éditeur.
• Nouvelle Anthologie de la poésie nègre et malgache de langue française, avec Charles CARRERE, aux éditions Simoncini, Luxembourg (14, Place d’Armes, Grand Duché du Luxembourg).
• Odes nues, les éditions En Vues, Nantes, France, 1998.
• Les veines sauvages ; poésie, édition le Carbet, France, 2001.
• Le Rêve du Bambou, Éditions Feu de brousse, 2010
Le Festival International de la Poésie de Trois-Rivières
(nouvelle fenêtre)
se tiendra jusqu’au 7 octobre prochain.
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