Prés de 200 billons de bois tecks saisis par le service régional des Eaux et Forêts
Prés de 200 billons de bois tecks saisis par le service régional des Eaux et Forêts. La vaste opération a eu lieu ce vendredi plus exactement dans les zones de Diagnon où plus de 130 billons de bois tecks ont été saisis par les éléments du même service déployés sur le terrain.
Pendant cette même matinée les éléments ont également saisi plus d’une vingtaine de billons de ce même bois dans la zone de Toubacouta, un bois qui provient de la forêt classée de Bayote souvent fortement agressée par les coupeurs de bois.
C’est dans le cadre des tournées forestières que cette saisie a été effectuée. Etant donné que ces derniers travaillent sur la base de renseignements.
Dans ce cadre le service régional a envoyé des éléments dans l’arrondissement de Niaguis plus précisément à Diagnon pour vérifier l’information reçue.
Une fois sur place ces derniers ont entendu le bruit des tronçonneuses et les coupeurs de bois ont senti leur présence, ils ont disparu dans la nature.
Et les agents n’ont pas pu mettre la main sur eux. Mais ils ont trouvé sur place la quantité de bois déjà coupés. « Dans cette zone la seule
forêt où il ya des plantations de bois de tecks c’est dans la forêt classée de Bissine.
Les agents nous ont appelé pour nous informer et sur cette base que nous nous sommes rendus sur les lieux » a expliqué le commandant Djimanga Diédhiou inspecteur régional des Eaux et Forêts.
D’après Mr Diédhiou ses agents ont travaillé toute la nuit du jeudi dernier avant d’amener premier chargement de (95) billons avant de repartir pour les autres chargements de bois.
Selon Mr Djimanga Diédhiou c’est pour pallier au manque de personnel que le Président de la République a sollicité l’appui des forces de
l’ordre.
« Même s’il y’a cette coalition pour lutter contre la coupe illicite de bois, s’il n y’a pas la collaboration des populations, notre action risque de ne pas porter les fruits escomptés » a-t-il indiqué.
C’est pourquoi il lance un appel aux populations pour leur rappeler que la nature est un bien commun et que la détruire, c’est synonyme de détruire sa propre vie.
« Parce que vivre dans une zone où il y’a aucun arbre où il n y’a pas la forêt, ni agriculture l’environnement devient hostile et impropre à la vie » a-t-il rappelé.
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