Quand Félix Antoine Diome rappelle à l’ordre Bachir Diawara: «Manquer de respect à cette institution qu’est la Justice, c’est manquer de respect à soi-même»

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bachir fofana et le juge

L’audience continue avec le nouveau prévenu, Bachir Diawara «complice de Karim Wade», ce jeudi, sous la présidence du juge, Henry Grégoire Diop,  

«En tant que citoyen, chef de cabinet, connaissez- vous les institutions de la République ?», a enchainé l’autre assesseur, tout à fait à droite du président de la Crei. «Je n’ai jamais outrepassé quelqu’un dans l’exercice de ses fonctions», a rétorqué Mr Diawara.

Suite aux différentes mises au point faites par les assesseurs sur les comportements d’un citoyen «qui doit respecter les institutions de la République, y compris la justice», le président de la Crei, a donné la parole à l’adjoint du procureur spécial.

Et, Felix Antoine Diome a la parole, s’adressant au nouveau prévenu: «Pensez- vous que ce procès est un procès politique?», Mais le prévenu a fait un détour pour répondre indirectement à cette question-piège.  

Après quelques  questions, en s’appuyant sur les propos déjà avancés par le nouveau prévenu, l’adjoint au procureur spécial a fait un réquisitoire, en guise de conseils: «Nous sommes dans une enceinte, un lieu commun à tous les sénégalais. Manquer de respect à cette institution qu’est la Justice, c’est manquer de respect à soi-même».

Puis, la défense du nouveau prévenu a posé une série de questions, dans le but d’éviter que leur client soit enfoncé. Mais, les deux gendarmes témoins, Albert Diène et El Hadj Sambou Ndour auditionnés par les différentes parties, ont campé sur leurs propos d’hier.

Bachir Diawara au gendarme Ndour: «tout ce qu’il a dit relève de son appréciation personnel des choses». Et le gendarme réagira : «j’ai prêté sermon. Et, je ne dirai rien d’autre que la vérité». Ensuite, le juge demanda à chacun de regagner sa place en rappelant au gendarme de «respecter et faire respecter les institutions».   

Et c’est le tour de Aliou Djiba, coordonnateur du Mouvement dème ba diekh ak karim, de se présenter à la barre pour témoigner. Face à la Cour, il dira qu’il n’a pas entendu Bachir Diawara crier.

Le procureur adjoint, Félix Antoine Diome, pointu, lui posera la question: «En tant qu’enseignant; vous avez quelle classe ? M. Djiba dira qu’il a une classe de Cm1. Cette question a suscité un réflexe d’une grande partie de l’auditoire.

Puis, après avoir demandé à M. Djiba de disposer, le juge suspendu l’audience jusqu’à 15 heures…

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