Les membres de l’OTSE outillés sur la gestion des hydrocabures…

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Dans le cadre du programme USAID TRACES, un atelier de partage et de renforcement des capacités a été organisé ce dimanche 12 mai 2024, à Saint-Louis, à l’intention des membres de l’Observatoire Territorial sur le Secteur Extractif (OTSE) mis en place par la société civile. Ce projet, financé par l’USAID et exécuté en consortium avec NRGI, le Forum Civile et l’ONG 3D, est mis en œuvre dans les cinq (5) régions minières ou pétrolières gazières du Sénégal.

Cet atelier s’est organisé pour permettre aux membres de l’OTSE de Saint-Louis d’acquérir une bonne maîtrise de la thématique relative au régime de partage de production des hydrocarbures au Sénégal. Il vise également à aider l’OTSE à comprendre les enjeux liés aux coûts pétroliers, à maîtriser les règles de partage de production et à connaître les principales sources qui alimentent les revenus pétro-gaziers.

Revenant sur la thématique du « régime de partage de production », le coordinateur général du Forum Civile, Birahim Seck, souligne que c’est une question cruciale dans la mesure où l’objectif est de montrer aux participants ce que l’État du Sénégal prévoit de gagner dans le secteur des hydrocarbures en termes de redevances, d’impôts, de revenus issus du partage de production mais aussi de dividendes.
« C’est pour montrer aux différents membres de l’OTSE que le Sénégal tire des bénéfices de ce secteur. À présent, ils vont tenter de déterminer si les gains réalisés sont suffisants, notamment dans un contexte où il existe de nombreuses exonérations fiscales et douanières », a-t-il ajouté.

Les conséquences de l’exploitation des ressources pétrolières et gazières ainsi que le régime de partage des revenus issus de cette exploitation étaient également au cœur des débats.

Birahim Seck rappelle que le Sénégal ne tire pas uniquement 10 % des bénéfices de l’exploitation des ressources pétrolières et gazières, précisant que ces 10 % correspondent aux dividendes réservés à Petrosen, qui représente le Sénégal. Il a ainsi révélé que le pays génère des revenus en termes de redevances et de partage de production.

Concernant la renégociation des contrats, Birahim Seck encourage le gouvernement à s’engager dans cette voie, mais de manière intelligente en mettant tous les atouts de son côté.
« Nous encourageons l’État du Sénégal à revoir toutes les clauses contractuelles, notamment environnementales, fiscales et financières. Nous l’encourageons également à lancer un appel aux entreprises afin d’éviter les pertes de recettes », a déclaré le coordinateur général du Forum Civile.

Bolo Diaw

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