Hydraulique rurale à Ziguinchor: Lansana Gagny Sakho annonce la mise en place d’un observatoire et d’une plate forme de concertation
Ce jeudi 16 avril 2015, s’est tenue une table ronde à l’amphithéâtre de l’Université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ). C’est à l’actif de L’OFOR (L’Office des Forages Ruraux) et de l’UASZ, en partenariat avec le PEPAM (programme d’eau potable et d’assainissement du millénaire). Le thème a porté sur : «Problématique de l’Hydraulique rurale dans la région de Ziguinchor : Quelles solutions durables? »
Une manifestation qui entre en droite ligne sur une grande réforme en cours. «L’objectif est de donner aux populations de l’eau potable, leur donner de l’eau qui correspond à leur pouvoir d’achat et assurer la continuité du service» a rassuré Lansana Gagny Sakho DG de l’OFOR.
Le Dg de l’Ofor a annoncé la mise en place d’un observatoire et d’une plate forme de concertation dans la région naturelle de la Casamance. « Ces structures vont regrouper l’ensemble des acteurs qui voudront intervenir dans la région, pour déceler les problèmes et leur trouver des solutions » a-t-il fait noter.
L’université de Ziguinchor sera le point d’entrée de l’Ofor dans la région naturelle de Casamance, et va capitaliser tout le savoir faire « Enormément d’études ont été faites mais quand on revient un ou deux ans tout disparaît » a-t-il fait constaté.
« Et cela va permettre à celui qui voudra intervenir dans la région d’avoir une masse d’informations et d’aller très vite, d’éviter aux intervenants de faire ce qui a été déjà fait » a t-il ajouté.
Le Recteur de l’université de Ziguinchor le Pr Kourfia Kéba Diawara de marteler que l’université accepte avec honneur d’être le point de cet observatoire. « L’université devrait servir aujourd’hui à l’accés à la qualité de l’eau potable » a-t-il souligné.
« Que cela soit un observatoire de qualité où nous pourrons capitaliser toutes les interventions dans le secteur de l’eau dans la région de Ziguinchor » a-t-il conclu.
Une vingtaine de Maire et l’ensemble du commandement territorial ont pris part à cette table ronde qui a servi de cadre d’échanges sur le thème cité plus haut.
Ibrahima Mamina Goudiaby