Maroc : Portrait des trois Sénégalaises mortes par asphyxie dans leur appartement
Elles sont décédées suite à une asphyxie par inhalation de gaz butane, dans la nuit du 6 au 7 avril à Casablanca. Lessœurs Adja Arame et Sophie Guèye, et leur cousine Seynabou Ndoye, ont perdu la vie dans des circonstances atroces.
Les deux sœurs n’auront donc pas le temps de finir leurs études supérieures qui les avaient envoyées en terre marocaine. Selon la presse marocaine, deux hommes et une femme se sont présentés devant les services de l’arrondissement Al Firdaous pour s’enquérir des nouvelles de leurs voisins qui refusaient d’ouvrir la porte à leurs amis depuis sept heures du matin. Une fois sur place, les éléments de la police de Hey Hassani ont découvert trois corps inertes, ceux de trois jeunes femmes», relate notre source qui revient sur le drame qui a emporté deux sœurs respectivement âgées de 32 et 35 ans, et de leur cousine, mortes par asphyxie.
Quid des circonstances de leur mort ?
«L’appartement était hermétiquement fermé et mal aéré», informent des sources sécuritaires. Mais l’on ne sait pas plus, sur les circonstances précises de la mort de ces jeunes femmes. Adja Arame Guèye, mariée il y a à peine six mois, venait de convoler en justes noces le 19 janvier dernier. Mariée à un Sénégalais établi en Italie, ce dernier croyait à un poisson d’avril en apprenant la mort de son épouse.
Alors que Seynabou Ndoye, qui se fait appeler «Zeynab bou Serigne Saliou» sur son profil Facebook, était fille unique de sa mère et ancienne pensionnaire de l’Institut technique de commerce (Itecom-Dakar). Elle était également assistante commerciale à «Denwa call Filial», une société de télécommunication basée dans la capitale marocaine.
Soda Ndiaye, mère des deux sœurs, informe avoir signé les papiers afférents au rapatriement de leurs corps. «Je viens d’avoir au téléphone le ministre Secrétaire d’Etat aux Sénégalais de l’extérieur, Souleymane Jules Diop, qui m’a présenté ses condoléances et m’a assuré du soutien de l’Etat du Sénégal, dans ces moments de deuil que vit notre famille».
«J’aurais souhaité mourir avant mes filles», confie-t-elle dans les colonnes du journal.