Les hommes des îles de la Casamance appelés à s’engager davantage par rapport aux activités menées par la Direction de l’Environnement et des Etablissements classés

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Les phénomènes d’érosion côtière ont des conséquences néfastes sur les îles de Carabane Nikine et Diogué entre autres qui sont menacées. Ils ont pour conséquences des dégâts énormes comme, l’élévation du niveau de la mer, d’où la réduction des superficies parmi tant d’autres problèmes.
Face à ces menaces qui empêchent les populations insulaires de dormir à poings fermés, Mariline Diara Directrice de l’Environnement et des Etablissements classés, au Ministère de l’Environnement et du Développement durable a lancé un appel aux hommes qui résident dans les îles de la Casamance.
C’est en marge de l’atelier de deux jours de renforcement de capacités sur les changements climatiques. Mais également de partage de l’étude de diagnostique des cadres de concertation sur les changements climatiques la pêche, l’environnement marin et côtier, qui a débuté ce 25 mars.
Elle leur demande de s’engager d’avantage par rapport aux activités que la direction citée plus haut y mène. «Ils sont là mais regardent, ce sont les femmes qui font tout le travail. On plante des filaos et plantes locales grâce aux femmes. Ces dernières nous ont interpelés pour nous dire qu’elles n’en peuvent plus par rapport à la construction d’un mur, qu’elles ne peuvent pas mettre les clôtures » a t-elle fait constater.
Suffisant pour elle de lancer un SOS aux hommes de ces îles « pour qu’ils prennent ce problème à cœur, qu’ils s’y mettent pour qu’on puisse hommes femmes absorber une partie du problème et d’être beaucoup plus solidaires ».
Elle a par ailleurs annoncé la mise en place d’un programme de gestion intégrée côtière au niveau de la Direction de l’Environnement, financé par l’union Européenne qui est entrain de reboiser les zones pour atténuer l’effet des vagues.
Moment opportun pour l’installation du COMRECC (Comité Régional sur les changements Climatiques), dont le président est le Gouverneur de région.
Selon Mariline Diarra, l’importance des COMRECC est que les régions comme celle de Ziguinchor, ont des spécificités par rapport à d’autres. « Il est nécessaire qu’on puissent savoir ce qui s’y passe, que les populations puissent dire leurs problèmes par rapport à ces changements climatiques spécifiques dans les régions. Voire comment elles aimeraient qu’on prenne en charge leurs préoccupations. On avait tendance à tout concentrer sur Dakar » a-t-elle expliqué.
Revenant sur le rôle du COMRECC, indique t-elle qu’il va devoir manager, organiser, gérer tous les programmes et projets qui seront mis en place. Ceci à partir des suggestions des populations qui seront encadrées par les différentes structures pour trouver les solutions adéquates possibles surtout à l’adaptation.
                                     Ibrahima Mamina GOUDIABY

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