Le Bloc – notes de Abdou GNINGUE – Démission parentale!

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Les scènes qui sont affichées dans les réseaux sociaux où des élèves, après la fin de l‘année scolaire, se mettent à détruire du mobiler scolaire et à décorer les enceintes des établissements par des guirlandes confectionnées avec les masques anticovid.

Un comportement d‘enfants mal élevés parce irrespectueux de l‘espace scolaire chargé de préparer leur avenir mais aussi celui du Sénégal de demain. Où sont les parents? Ont-ils démissionné et laissé l‘éducation de leurs enfants à la rue et à…Internet? Il est temps de siffler la fin de la …récréation! L‘élève doit un respect absolu à son enseignant qui lui délivre le Savoir avec un petit plus pour compléter l‘éducation des enfants qui se fait à la maison sous la charge des parents.

De notre temps, la fin de l‘année scolaire était un moment de joie et de…tristesse. La joie, parce qu‘après 9 mois d‘année scolaire, il faut un repos bien mérité. Tristesse, parce qu‘il faut se séparer de ses camarades de classe avec qui on avait certaines habitudes de jeux et autres complicités. Mais avant de se quitter, les tables bancs de chaque classe étaient nettoyées et bien rangées pour la rentrée prochaine. On organisait aussi des  activités culturelles comme des pièces de théâtre ou une grande soirée dansante pour se quitter dans la joie. Voilà l‘école d‘hier qui a formé tous les cadres de ce pays. Bref, pour notre génération qui a démarré l‘école française pendant la période coloniale où l‘hymne de rentrée était…la Marseillaise, la discipline était au centre de toutes nos activités. Le maître était une sorte de demi-dieu à qui on devait un respect absolu parce qu‘il était chargé de nous donner le Savoir. C‘était inimaginable à l‘époque de rencontrer son maître dans un coin de rue de peur de subir le lendemain, des remarques désobligeantes, en classe quand on ne trouve pas une opération de calcul ou que la leçon à restituer devant les camarades est non sue. Tout cela faisait qu‘on refusait toute humiliation devant ses camarades. On était imbibé de ce que le Père Léo appelait la Kersa,(pudeur), le Diom (la vergogne)et le Mugn ( la patience). Toutes ces valeurs ont disparu dans l‘espace scolaire et universitaire. C‘est triste!

Pour ramener toutes ces valeurs et remettre de l‘ordre dans les rangs, il y’a plusieurs solutions. Certains préconisent l‘envoi de tous ces contestataires au service civique national pour une formation militaire avec toute la rigueur requise. Il faut donc transformer les vacances citoyennes en séjour obligatoire de deux mois dans nos camps militaires. Ils vont retrouver les valeurs citées plus haut qu’ils ont perdues.
On se souvient que le Père Léopold avait envoyé dans les casernes militaires, après les fameuses chaudes journées de grève de Mai 1968, certains  meneurs de grève des étudiants et élèves. Cela avait porté ses fruits. Après le baccalauréat de cette année là, tous les meilleurs élèves étaient envoyés en Europe pour leurs études supérieures! On raconte que c‘est des motards de la gendarmerie qui déposaient les billets d‘avions et autres documents administratifs et de voyage, dans les familles.

Oui! Le Père Léo ne pouvait pas tolérer de voir un  étudiant dans la rue car pour lui, la place d’un apprenant c’est les amphithéâtres ou les salles de classe.  Où il doit faire travailler ses méninges et non ses biceps pour ne pas dire sa force brute animale! Malheureusement, c’est un tel comportement que l’on constate dans l’espace universitaire et scolaire. Qui ne se souvient pas  de cet arsenal d’armes blanches, digne d’agresseurs professionnels, trouvé dans des chambres d’étudiants. Quelle honte ! Au lieu de se perdre dans une pile de livres ou autres documents pour renforcer ses connaissances dans la chambre de l’étudiant, on risque d’attraper le tétanos parce que blessé par une arme blanche.

Nos jeunes ayant perdu tout repère si ce n’est Internet, leurs agissements ne doivent étonner personne. Les parents sont en première ligne sur le banc des accusés. Donc, accusés: Levez-vous car il se fait tard !

Les amis de Karim Wade ont du souci à se faire. En effet, un de ses mentors Qatari qui était venu le chercher à Dakar par un vol spécial pour son…exile doré à Doha, vient d‘être limogé par la famille princière du Qatar. Ce procureur Ali bin Fetais al-Marri, procureur qatari depuis 2002, est accusé par un membre de la famille régnante, de détournement des richesses de l’Etat du Qatar, selon l’hebdomadaire français Le Point. Il paraîtrait que ses complices sont allés se réfugier en France. C’est d’ailleurs pourquoi les autorités du Qatar ont écrit au chef de l’Etat français, Emmanuel Macron pour l’informer, selon toujours le  journal. Karim va-t-Il quitter son Eldorado pour revenir au Sénégal où l’attend une dette de plusieurs milliards qu’il doit rendre au trésor public? Va-t-Il, enfin, retourner dans sa seconde patrie, la France, où il ne s’est pas rendu depuis ses déboires avec la justice sénégalaise et pourtant c’est là où vivent ses parents et ses enfants orphelins de mère ? Alpha Conde, chef l’Etat guinéen et ami de son père Abdoulaye Wade, pourrait lui offrir un autre…exile? doré juste aux portes du Sénégal. C’est dans le domaine du possible!

Par ailleurs, tous les responsables du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) ou ce qui en reste, plus particulièrement les Karimistes, vont-ils voler au secours de l’ami de Karim qui vient de prendre sa dose d’accusation pour malversations financières. Ils pourraient dans ce cas mobiliser leurs avocats pour sortir monsieur le désormais ex-procureur du Qatar. Désormais, il va faire face à un autre procureur, celui-là chargé de réprimer les détourneurs de fonds publics au Qatar. Il est donc accusé d’enrichissement…illicite comme son ami Karim. Alors qui disait que, Qui se ressemblent s’assemblent! Suivez mon regard!

Le Conseil Constitutionnel vient  de rejeter les recours des membres de l‘opposition et de leurs complices de la Société dite Civile pour annulation des nouvelles Lois sur le Code de procédure pénale et du Code pénal mais aussi du nouveau Code électoral. La décision a été prise par 4 des 7 Juges qui composent le Conseil.
Nous au village, loin d‘être des juristes, nous pensons avec notre bon sens paysan, que la décision du Conseil Constitutionnel est valable parce que si tous les membres étaient présents et que 3 s‘abstiennent ou votent contre, la décision devrait  être validée parce que la majorité l’emporterait. Nous sommes loin du juridisme des experts  nous ne faisons qu’appliquer la loi démocratique où la majorité l’emporte face à la minorité, comme nous le faisons au village faute de consensus.

Heureusement le Professeur Ismaila Madior Fall Agrégé en droit public et constitutionnaliste connu et reconnu nous a conforté dans notre jugement. Il l’a dit ce dimanche dans l’émission du Grand jury de la RFM. Il a bien expliqué que le Conseil Constitutionnel a valablement délibéré parce que le quorum de 4 sur 7 était atteint. Il ajoute que les membres du Conseil n’ont pas viole la Constitution.

Contrairement à l’avis du professeur Ngouda Mboup qui a rejeté la décision du Conseil.
Je me demande s’il n’est pas dans le lot de ces Sénégalais qui n’osent plus donner leur vrai avis parce que sont terrorisés par les membres de l’opposition qui n’admettent pas des avis contraires à leurs sujets de  contestation.  Nos opposants veulent toujours qu’on les caresse dans le sens du poil même s’ils savent que leurs contestations sont souvent populistes voire démagogiques.

Abdou GNINGUE
Journaliste Citoyen du monde rural

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