Création d’un nouveau parti politique au Sénégal, ouïe à Nafiland
Mes biens chers compatriotes
Quand à Nafiland, le Sénégal de l’au-delà, est parvenue l’information de la naissance d’un deux cent cinquante sixième parti au pays de la téranga; une clameur d’étonnement de plaisanterie et de désolation s’est élevée dans toute notre contrée, parce que les nafilandais sans être lynx voyaient que le Sénégal l’emportait déjà sur tous les pays du monde en cette matière de formation politicienne et n’avait plus rien de plus drôle à faire qu’en rajouter. Au Sénégal même des bambins âgés d’une génération ont créé des partis politiques. A quoi de bon servirait d’augmenter une goutte d’eau à cette mer de confusion?
Et pourquoi vouloir se dédier à cette bravade, pendant que les instruments multiformes tels les clubs et les fondations ; pouvant servir à travailler plus élogieusement pour son peuple et l’émanciper sont à sa portée ? Est-ce vouloir servir son peuple ou s’en servir ? La manœuvre vaut elle de se fondre dans l’eau et descendre au fond de la vase.
Comme tous les autres, pour se consacrer au rituel, drapé dans son nouvel habit d’officiant, Le nouveau né a acté par une peinture hideuse de son pays qu’il tachetait de démocratie abimée, d’Assemblée nationale aux ordres, de Jeunesse désespérée, de système de santé bancal, et d’ une économie faible ; comme nous avons eu à l’entendre beaucoup plus de deux cent cinquante six fois déjà de la bouche du même genre de sénégalais, qui propose de façonner un nouveau type de citoyen que pourrait diriger le nouveau type de guide pour qui il se croit ; en patinant entre le libéralisme et le socialisme.
C’est-à-dire une tendance de la doctrine socialiste dite social-démocratie. Les nafilandais comprennent l’origine de ce travers pernicieux, ils ont appris très tôt que l’ancien président Senghor avait fardé sa dictature inique en acceptant la création d’un parti de collaboration, qui par la suite a totalement échappé à son emprise. Son héritier, imposé injustement au peuple par un fameux micmac constitutionnel, a appliqué la technique coloniale bien apprise à l’ENFOM du « diviser pour régner » en amorçant le multipartisme intégral.
En Ndiambour ndiambour rusé, il disait «Lamb dia ngui, koumou nekh samp sa ndeudeu. » (L’arène est ouverte. Qui le souhaite peut enter dans la lutte.) Semant ainsi la zizanie Il a agit de telle sorte qu’aujourd’hui la profession de politicien est la plus répandue au Sénégal, désavantageant bigrement l’émergence du pays, par le positionnement nocif de cette gente dont chaque membre subitement illuminé, croit qu’il est le leader providentiel qui conduira le Sénégal au ‘‘pays ou coule le lait et le miel.’’ Or donc ces porteurs du trouble social souvent frustrés qui pour leur commodité, nourrissent la contestation au lieu de la saine et lucide revendication, du travail, des études, de la recherche de la citoyenneté et du patriotisme, savent que ce pays existe déjà mais ne veulent point y accéder, privilégiant la satisfaction de leur égo au lieu du bonheur communautaire.
Nafiland le Sénégal de l’au delà, ce ‘‘pays où coule le lait et le miel’’ est parvenu à émerger en se saisissant de la chartre issue des assises nationales du Sénégal élaborée par les patriotes sincères pour en adopter l’esprit inaliénable et travailler méthodiquement pour changer de vie
Patriotiquement vôtre
Papa Amadou Ndiaye
leconsulteursa@ Amadou Nsiaye yahoo.fr
Changer de vie 9
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